Claudius Popelin
Claudius Popelin, — encore un disparu de cette année, — laisse un seul volume de sonnets, mais de sonnets dont plusieurs resteront parmi les plus beaux de la langue.
Fortement travaillés, ils ont cette apparence facile des oeuvres où l'on a suivi le célèbre conseil de Boileau. Car les règles de l'art demeurent toujours les mêmes ; le beau est immuable, immuable aussi la manière de faire de belles choses ; et, à ce point de vue-là, les strophes d'un Parnassien comme Claudius Popelin sont soeurs des oeuvres classiques.
(L'année de poètes, Charles Fuster, 1892, p.25)