Après une enfance peu portée sur l’apprentissage, elle découvre finalement la passion de l’écriture à 38 ans (1872/1875). Après la mort de son père en 1876, elle exploite elle-même le domaine familial, puis elle revient s’installer à Chambéry où elle vit modestement.
En 1877, le journal républicain de propagande « Le Père André » commence à publier ses vers, mais elle y signe sous le pseudonyme de Dian de la Jeânna (Jean fils de la Jeanne), avant de signer de son vrai nom du 25 mars 1879 à la fin mai 1880. Entre 1879 et 1882, puis dans « L'Indicateur savoisien » (1879-1882). Ses poèmes sont consacrés aux vignerons, aux paysans et à la Savoie. Ils évoquent la moisson, le battage au fléau, les vendanges, les cycles de la nature pour motiver le peuple au travail. (Wikipédia).