Viens, ne marche pas seul dans un jaloux sentier,
J’en ai senti déjà les signes sérieux,
La tienne en tout pareille et sur tout point gardée.
C’est, ayant le cœur plein, d’avoir le gousset creux.
Mais une dame attend au bas des escaliers;
Où l’oiseau chante à l’ombre, et que lui font les cieux,
Doux, le front dans les cieux reconquis, et les pieds
La riche Thessalie et les monts glorieux.
C’est alors qu’apparut, tout hérissé de flèches,
De cheveux blancs ou blonds, les portraits, les fleurs sèches
Les abris verdoyants, les fleuves de cristal,
Ne craignez rien, je ne maudis
Je te puis emporter, et sur un arc-en-ciel,
La rose du vitrail toujours épanouie.